La préfecture de l’Aisne tape du poing sur la table face aux dégradations de radars de chantier.

Dernier fait en date : en Thiérache, à Hary, un radar a été incendié. Il avait été installé près d’un arrêt de bus sur une portion accidentogène pour faire ralentir les véhicules. Le sous-préfet Guillaume Fichet rappelle que depuis le début de l’année, le département déplore 26 morts et 90 blessés sur les routes. Détruire un radar peut coûter cher, jusqu’à 100 000 euros d’amende et 7 ans de prison. La réparation seule peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros. Enfin, 80 % des recettes issues des radars servent à financer la sécurité routière, notamment l’entretien et l’amélioration du réseau.