
Ce jeudi 25 septembre, le maire d’Anor, Jean-Luc Pérat, était l’invité d’Echo FM. L’occasion pour l’élu, en poste depuis de nombreuses années, de revenir sur son avenir politique, les projets menés dans sa commune et les grands dossiers qui marquent la fin de son mandat.
Municipales 2026 : une décision encore ouverte.
Il y a peu, Jean-Luc Pérat confiait à nos confrères du Courrier de Fourmies qu’il n’était « pas candidat aux prochaines Municipales à 95 % ». Restent donc 5 % d’incertitude, qu’il justifie par « l’énergie et les capacités intellectuelles » encore présentes pour accompagner la transition vers la future équipe municipale. Ces fameux 5 % laissent donc planer la possibilité de le retrouver sur une liste.
À ce sujet, il dit observer avec attention les projets portés par Ali Lamrani, dont la candidature lui semble « posée et réfléchie », mêlant nouveaux visages et élus expérimentés. En revanche, la liste de Benjamin Warocquier lui correspond moins, non pas en raison d’une différence générationnelle, mais davantage de « sensibilités » qui ne sont pas les siennes.
Des projets menés avec discrétion, mais efficacité.
Au fil de l’entretien, Jean-Luc Pérat est revenu sur les grands projets qui ont marqué ces dernières années à Anor. Il a tenu à rendre hommage à Samuel Pecquerie, ancien directeur général des services de la commune, ainsi qu’à Guillaume Vilaire, arrivé plus récemment et ayant contribué à poursuivre cette dynamique.
Parmi les réalisations : la chaudière à bois déchiqueté, le réseau de chaleur, les centrales photovoltaïques, le traitement des façades ou encore la modernisation de l’éclairage public. Des avancées qu’il qualifie de « modestes », réalisées sans mise en avant excessive.
L’Écoquartier de la Verrerie Blanche reste l’une de ses fiertés. Le ministère de l’Écologie a d’ailleurs contacté la mairie : un reportage pourrait prochainement être réalisé sur cette réhabilitation emblématique.
L’usine à pellets, un dossier sensible.
Enfin, Jean-Luc Pérat a évoqué le dossier de l’usine à pellets. Le 2 juillet dernier, les élus communautaires du sud-Avesnois n’avaient pas à voter pour ou contre le projet en lui-même, mais sur l’avenant du protocole n°2, lié à une convention signée en… 2015. L’élu rappelle qu’il avait tenté d’apporter des arguments lors de cette séance, soulignant que la question ne portait pas sur l’existence de l’usine…
Pour écouter l’intégralité de l’entretien et retrouver les propos de Jean-Luc Pérat dans le détail, le podcast est disponible dès maintenant.
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