La success-story des Yaourts de l'Avesnois

Ce lundi 22 septembre, Sébastien Blanc, associé de la Ferme de la Demie-Lieue et de la Laiterie de l’Avesnois, était l'invité d'Écho FM pour raconter l’aventure des Yaourts de l’Avesnois.

Une laiterie née en 2016
En 2016, la Ferme de la Demie-Lieue donne vie à la Laiterie de l’Avesnois, avec un projet novateur : produire un yaourt local, de qualité, en utilisant des énergies renouvelables. La méthanisation mise en place représente un investissement de 1 235 000 € (dont 235 000 € de subventions), tandis que la laiterie elle-même a nécessité 1 400 000 €, incluant l’installation de panneaux solaires.

Un marché bien différent de l’industriel
Pour Sébastien Blanc, le marché du yaourt n’est pas aussi saturé qu’on le croit. Selon lui, il ne faut pas confondre les yaourts industriels, omniprésents dans les rayons, avec les produits locaux, respectueux de l’environnement et porteurs d’une véritable identité territoriale. La qualité est au rendez-vous : les Yaourts de l’Avesnois ont déjà décroché des médailles à la Foire de La Capelle et au concours de Tours, lors du Mondial du Fromage et des Produits Laitiers.

Une belle réussite commerciale
Aujourd’hui, ce sont 400 000 yaourts vendus en un an, distribués dans 60 points de vente. Une réussite qui illustre l’engouement du public pour des produits locaux et responsables.

Des saveurs choisies avec passion
Sébastien Blanc a son petit faible : le yaourt à la cerise. Une saveur qu’il a lui-même imposée avec humour, se qualifiant de « dictateur » dans ce choix ! Son collègue Romain, lui, a pu glisser dans la gamme une autre saveur appréciée : la pomme.

Des yaourts dans les cantines et associations
Les Yaourts de l’Avesnois séduisent aussi les collectivités. L’association Traits d’Union en commande 700 par semaine, le Lycée Agricole de Saint-du-Nord et plusieurs restaurants scolaires, notamment à Anor, ont intégré ces produits locaux à leurs menus.

Ecoutez les explications de Sébastien Blanc.